Patrick Veitch, l’un des joueurs les plus craints en Angleterre depuis les années 90, est constamment en train de modifier ses stratégies pour rester vainqueur de son match contre les bookmakers. Les parieurs n’ont jamais eu autant de possibilités de parier que maintenant même si ça a toujours été facile pour les plus intelligents qui trouvent de la valeur dans les paris un peu de partout.
A l’heure actuelle, Veitch constitue une liste quotidienne des chevaux à grandes valeurs (plus ou moins favoris) et après de nombreuses recherches poussées, il décide du montant qu’il souhaite miser. Ces décisions sont uniquement basées sur des opérations d’échanges, chose qu’il ne faisait pas il y a 4 ans.
Le danger de ne pas changer sa stratégie quand on commence à perdre peut être illustré par plusieurs parieurs pourtant expérimenté de plusieurs années de franc succès. Johnny « Lights » Herndall était un parieur hippique vivant dans le sud de l’Angleterre. Il avait de bonnes connections et un excellent sens du jugement sur comment et quand parier. Seulement, après l’arrivé des paris d’échanges, lui et quelques autres parieurs de renoms, n’ont pas pu garder le « secret » de leur réussite et leur profit a rapidement diminué.
Avant l’arrivée de Betfair par exemple, il était encore possible de parier sur un nouveau cheval peu connu de tous. Les bookmakers n’avaient alors pas toutes les cartes en main et les tarifications était assez élevées. De nos jours, avec la dominance des marchés d’échanges (pas en France car interdit), une cote qui aurait pû être de 4,00 ou plus à l’époque, est devenu un modeste 2,50 voir moins. Cela réduit donc considérablement la marge de profit réalisable.